Commerce en ligne au Québec

La mise en marché du futur?

CYBERCOMMERCE. Le commerce en ligne prend une place de plus en plus enviable au sein des entreprises, au point de devenir un incontournable lorsque vient le temps d'élaborer une mise en marché. Les chiffres du Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO) sont très éloquents à ce sujet : selon une étude réalisée par le centre en 2014, un Québécois sur deux ont fait des achats en ligne au cours de l'année.

Toujours selon le CEFRIO, les adultes avec au moins un enfant au foyer ont également plus tendance à se procurer des marchandises en ligne : près de 64 % des parents sont de fervents cyberconsommateurs.

C'est d'ailleurs une des raisons qui a poussé les deux passionnées de mode Isabelle Guay et Myriam Boucher à démarrer le commerce drummondvillois ForeverMlle, une boutique de vêtements féminins exclusivement présente en ligne. «Nous sommes deux jeunes mamans, et prendre le temps de magasiner avec des enfants c'est assez compliqué. Il faut amener la poussette double avec les petits qui crient. C'est la réalité de beaucoup de gens, et ça nous a donné envie de leur donner une alternative», explique la co-fondatrice Isabelle Guay avec un petit sourire.

Leur approche est particulière : les clientes ont l'option de magasiner avec leur silhouette et de contacter les deux entrepreneures pour avoir des conseils avant d'acheter des produits. «Nous voulons amener les femmes à s'aimer et à ce qu'elles sachent comment se mettre en valeur. Ce qu'on veut créer, c'est l'impression que nous sommes toujours là pour guider les clientes en leur disant que tel item leur ferait bien ou que telle jupe ne serait pas un bon achat pour elles. On veut personnaliser le commerce en ligne, qui est très froid», témoigne avec passion Mme Guay.

Une mise en marché prometteuse, mais…

Toutefois, opter pour ce genre de commerce recèle également bien des difficultés : n'ayant pas pignon sur rue, la publicité devient plus ardue à élaborer et les entrepreneurs doivent opter plutôt pour le bouche à oreille ou les réseaux sociaux pour se faire connaître. La dimension physique étant complètement absente, cela signifie que ceux qui souhaitent toucher ou essayer un item, par exemple, se verront moins attirés vers un magasin exclusivement sur le web.

Toujours selon le CEFRIO, les adultes avec au moins un enfant au foyer ont également plus tendance à se procurer des marchandises en ligne : près de 64 % des parents sont de fervents cyberconsommateurs.

C'est d'ailleurs une des raisons qui a poussé les deux passionnées de mode Isabelle Guay et Myriam Boucher à démarrer le commerce drummondvillois ForeverMlle, une boutique de vêtements féminins exclusivement présente en ligne. «Nous sommes deux jeunes mamans, et prendre le temps de magasiner avec des enfants c'est assez compliqué. Il faut amener la poussette double avec les petits qui crient. C'est la réalité de beaucoup de gens, et ça nous a donné envie de leur donner une alternative», explique la co-fondatrice Isabelle Guay avec un petit sourire.

Leur approche est particulière : les clientes ont l'option de magasiner avec leur silhouette et de contacter les deux entrepreneures pour avoir des conseils avant d'acheter des produits. «Nous voulons amener les femmes à s'aimer et à ce qu'elles sachent comment se mettre en valeur. Ce qu'on veut créer, c'est l'impression que nous sommes toujours là pour guider les clientes en leur disant que tel item leur ferait bien ou que telle jupe ne serait pas un bon achat pour elles. On veut personnaliser le commerce en ligne, qui est très froid», témoigne avec passion Mme Guay.

Une mise en marché prometteuse, mais…

Toutefois, opter pour ce genre de commerce recèle également bien des difficultés : n'ayant pas pignon sur rue, la publicité devient plus ardue à élaborer et les entrepreneurs doivent opter plutôt pour le bouche à oreille ou les réseaux sociaux pour se faire connaître. La dimension physique étant complètement absente, cela signifie que ceux qui souhaitent toucher ou essayer un item, par exemple, se verront moins attirés vers un magasin exclusivement sur le web.


Difficile de démarrer une entreprise à l'ère du numérique? «Ça prend des connaissances que tu penses souvent que tu as mais que finalement, pas tellement! C'est de savoir s'entourer des bonnes personnes, puisqu'il y a beaucoup d'inconnus», dévoile la femme derrière ForeverMlle.

L'Institut du Québec rapporte également dans son étude «Le commerce en ligne au Québec : passer du retard à la croissance», réalisée en décembre 2015, que la majorité des profits récoltés par le commerce en ligne vont à l'extérieur de la province : en effet, seulement «25 % des cyberconsommateurs du Québec achètent en tout ou en partie sur des sites québécois. Le prix et la qualité de l'offre demeurent les principaux arguments invoqués pour acheter à l'extérieur.»

Dans une entrevue accordée à L'Express en avril 2015 lors de son passage à Drummondville, la conférencière spécialiste des stratégies web Michelle Blanc avait d'ailleurs souligné le retard accumulé par le Québec dans le domaine. «Chaque mois, entre 40 % et 60 % des dépenses en ligne des Québécois sortent du pays. Il y a beaucoup d'argent qui se perd. Il est temps que les entreprises de Drummondville, qui sont d'ailleurs très choyées par leur positionnement géographique, comprennent qu'il est désormais nécessaire de s'afficher en ligne et que les médias sociaux peuvent rapporter de l'argent, à condition d'y mettre du temps.»

Le commerce en ligne est donc bien parti pour devenir le commerce du futur. «Je pense qu'il y aura toujours de la place pour les commerces physiques, mais il y a un créneau qui est aussi bien présent pour les cybercommerçants», affirme avec aplomb l'entrepreneure.


Le CEFRIO accompagne les organisations et les entreprises dans la transformation de leurs processus et pratiques d'affaires par l’utilisation puis l'appropriation du numérique.

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