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02 Avril, 2023
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En 2023, le commerce électronique est-il devenu la norme?

02 Avril, 2023

Les ventes en ligne semblent avoir connu une croissance fulgurante au fil des dernières années. La très grande majorité (77 %) des commerces au Québec détiennent un site Internet. Si on peut qualifier cela d’une norme en 2020, peut-on en dire de même pour le commerce électronique?

La pandémie pourrait certes avoir changé les choses. Cela dit, en février 2020, seulement 36 % de l’ensemble des commerces possédaient un site transactionnel. L’exception se situe dans les succursales corporatives où près de la moitié en possède un.

Ce pourcentage peut en partie s’expliquer par la faible proportion de ventes en ligne. En moyenne, les établissements génèrent 4 % de leurs ventes en ligne, incluant ceux qui n’en font pas du tout. La région de Montréal affiche le taux le plus élevé avec 6 %. Parmi les établissements qui s’adonnent au commerce électronique, la proportion moyenne de ventes en ligne s’élève à 12 %.

Les défis

Les dernières années auront certes modifié les habitudes de consommation. Les consommateurs se renseignent en boutique avant de procéder à l’achat en ligne, chez un autre commerçant. Effectivement, les commerces doivent inévitablement compétitionner les prix concurrentiels des géants du Web comme Amazon™.

En ce sens, certains détaillants auront diversifié leur offre afin d’accroître leur concurrence. La visibilité demeure toutefois un enjeu important, ce à quoi des initiatives comme le RÉFÉRENCEMENT NATUREL chez GOOGLE™ viennent répondre.

Le manque de ressources qualifiées constitue une des principales contraintes à la mise en place d’un site transactionnel. Ces commerces misent alors sur une expérience client personnalisée en magasin. Par ailleurs, certaines activités se prêtent plus difficilement au commerce en ligne, augmentant les freins à l’implantation d’un tel système.

La crise sanitaire aura sans contredit modifié les plans des employeurs en termes de commerce électronique. Cela pourrait avoir eu comme effet d’inciter les retardataires à investir du temps et des ressources pour créer leur site internet ou le rendre transactionnel. Comme la grande majorité des 18-34 ans achètent en ligne, le commerce en ligne pourrait s’accentuer dans les prochaines années.

Un grand nombre de Québécois ont goûté plus souvent au commerce en ligne pendant la pandémie et ils ont l’intention de maintenir le rythme !